Changements d'état civil : quand, comment et pourquoi ?
- B.V
- 17 janv. 2022
- 5 min de lecture

Les contrats de mariage peuvent être un outil de gestion de patrimoine.
Ainsi, s'il est utile d'étudier les enjeux, notamment dans le cadre de la protection du conjoint, il ne s'agit pas seulement d'éclaircissements et de conseils pour éviter les écueils.
Tous les couples sont éligibles à un contrat prénuptial, même s'ils ne le sélectionnent pas. Le système juridique communautaire se limite à l'acquisition de couples qui se marient sans contrat prénuptial. Avec ce règlement, tous les revenus d'un conjoint, qu'ils proviennent de ses biens propres ou de biens communs, profitent à la communauté. Le dos de la pièce ?
La communauté porte la dette de tous, y compris la dette de l'une ou l'autre occupation.
C'est souvent la raison pour laquelle on choisit des régimes de séparation des biens et de participation au travail pour protéger les familles et les actifs des créanciers professionnels potentiels, qui sont tous deux au moins un couple d'indépendants. Recommandé.
Le système de participation au travail calqué sur le système juridique allemand est un système mixte. Pendant le mariage, il agit comme une séparation de biens. Mais en cas de liquidation, le conjoint le moins fortuné, qu'il soit divorcé ou au décès de l'un des époux, a le droit au partage », explique Ségolène Roques, directrice adjointe du Mémorial du Groupe Conservation.
Cependant, les choix de régime du couple ne sont pas définitifs et il est toujours possible de modifier ou d'ajuster le régime initialement choisi. La loi du 23 mars 2019 a simplifié cette procédure. Le délai a expiré et nécessitait auparavant un minimum de deux ans entre les deux changements.
Les changements ne doivent plus être systématiquement homologués par un juge, même si un notaire est toujours requis.
Sauf cas particuliers. Cependant, les opérations ne sont pas sans douleur d'un point de vue financier. Le passage d'un système séparatiste à un système communautaire était auparavant exempté de la loi, mais pas après le 1er janvier 2020.
Ce passage est soumis à un droit fixe de 125 € et à une taxe d'enregistrement des biens de 0,715 % calculée sur la valeur de la moitié des biens donnés à la communauté pour chaque donation de biens à la communauté.
Cela équivaut à un surcoût de 3 700 € pour un immeuble de 1 M€ (taxe foncière de 125 € et taxe foncière de 3 575 €).
Il existe de nombreuses raisons de changer le système de propriété d'un couple. « En effet, des modifications du régime matrimonial sont souvent envisagées lors de la cession du patrimoine professionnel ou du départ à la retraite du dirigeant. Il souhaite généralement renforcer la protection du conjoint et/ou Motivé par la volonté de préparer la transmission de son patrimoine, le but est de partager tout ou partie du patrimoine existant », précise Ségolène Roques.
Si le couple souhaite maintenir une ségrégation patrimoniale, cette fusion peut se faire par la constitution d'un partenariat de travail dans lequel le conjoint apporte des biens spécifiques tels qu'un logement principal et secondaire.
Cependant, il est possible de changer de régime, d'abandonner le régime de séparation de biens et de soutenir le régime communautaire. La communauté est rendue aux réalisations ou à une communauté universelle. Clause de précipitation
La principale préoccupation de cette fusion est de permettre aux époux de s'octroyer mutuellement une « prestation de mariage ». Ce n'est pas possible s'ils n'ont que leurs propres actifs.
Ces dispositions contenues dans le contrat de mariage permettent aux époux de dépasser leurs limites et d'éviter le partage et le démantèlement des restrictions sur les survivants.
Si l'objectif est d'améliorer les droits des survivants, la protection la plus efficace consiste à prévoir des clauses d'exclusion. « Cette clause permet à un époux de déduire les biens qui décèdent ou dépendent de sa communauté du conjoint qui a survécu avant le partage des biens.
Aux termes de la clause. Le bien acquis ou le bien appartient à la communauté et ne dépend pas de la propriété du défunt. Cela permet au conjoint survivant de devenir l'unique propriétaire de la résidence principale et/ou d'un autre bien et d'éviter de partager ce bien. Dès lors, s'il le souhaite, il peut seul décider de remettre en vente les biens qu'il a pris au titre de la clause dépoussiéreur », explique Xaviera Favrie notaire KL Conseil. ..
Fusion de propriété
En cas de déséquilibre entre les parents, la mise en commun de tout ou partie des biens à des fins de transmission peut également réduire les droits de donation ou de succession à la charge de l'enfant.
Par exemple, si vous regroupez plusieurs biens, l'un d'eux peut être donné à votre enfant par des dons des deux conjoints (et pas seulement l'autre). La classe la plus basse des taux d'imposition sur les donations.
Cependant, cette opération doit non seulement être motivée par la volonté de payer moins de droits, mais aussi assurer la véritable protection des rescapés. Pour éviter les risques de contestations d'abus de droits, la masse patrimoniale doit assurer une réelle protection au conjoint survivant. Dans le cas contraire, les autorités fiscales peuvent provoquer des abus de droit.
Combien coûte le mariage ? Le changement de régime est une sage précaution, mais désormais il faut passer par le fisc.
« Depuis le 1er janvier 2020, les actes de mariage certifiés sont enregistrés gratuitement. Ainsi, si un futur époux décide de signer le contrat avant le mariage, le contrat de mariage est « classique ».
Autrement dit, le coût sera d'environ 270 euros. Sans déclaration d'héritage, sans apport immobilier dans la communauté. En particulier, si le conjoint décide de modifier le régime matrimonial, la formalisation de cette procédure passera par la publication d'une annonce légale dans le journal permettant à tous les créanciers de s'y opposer pendant trois mois inclus.
Pour cette raison, le coût d'un changement de mariage "classique" qui ne nécessite pas la liquidation de l'état matrimonial précédent et n'inclut pas de caution immobilière est d'environ 700 €", explique Xaviera Favrie du notaire parisien KL Notare.
Il stipule également que des frais et taxes seront ajoutés si le contrat prénuptial ou les modifications apportées au contrat prénuptial incluent des contributions à la communauté de propriété et / ou à la déclaration de propriété, telles que la formation d'un contrat prénuptial concernant la participation à une acquisition. Dans ce cas, le notaire se verra facturer des honoraires de 0,266% HTVA sur la valeur des biens déclarés et/ou apportés. En outre, une taxe d'enregistrement foncier de 0,715% et une taxe d'enregistrement foncier de 0,10% calculée sur la moitié du prix du marché du bien seront prélevées.
"Enfin, si une modification du régime matrimonial nécessite la liquidation et le partage du régime matrimonial précédent, comme lorsqu'un époux marié dans la communauté décide de passer à un régime de séparation des biens, il est courant. Le droit de diviser le la propriété nette sera mise à la charge du ministère des Finances et un droit de publicité de 0,998 % hors TVA sur la valeur de l'actif total liquidé et scindé », précise Xaviera Favrie, publiciste parisienne chez KL Notaires. J'ajouterai.
Enfin, si le droit de fractionnement est toujours de 2,5 %, « le taux de fractionnement des droits patrimoniaux suite à une séparation, un divorce ou des pactes civils de solidarité (pacs) a été ramené à 1,80 %. A compter du 1er janvier 2021. Il doit être ramené à 1,10 % à partir du 1er janvier 2022 », a-t-elle précisé.
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